La retraite Madelin se traduit par une assurance vie. Si une personne est un travailleur non salarié, il est affilié au régime des indépendants pour constituer une retraite. Pourtant, ce régime social est insuffisant pour assurer un revenu convenable quand cette personne part à la retraite. C’est pourquoi la loi Madelin intégrant la retraite Madelin a été instaurée.
La retraite Madelin
La retraite Madelin représente un réel intérêt avec une déduction fiscale et un complément de retraite. Mais il faut choisir le bon contrat retraite Madelin et ce choix se fait selon les besoins du souscripteur. Les facteurs suivants sont alors nécessaires pour trouver la retraite conforme à chaque profil. Il s’agit du rendement, des frais à dépenser, du contrat en agence ou en ligne, du type de rente à terme voulu et du placement dynamique ou sécurisé.
Par ailleurs, l’intérêt fiscal de cette retraite réside dans le fait que la somme des cotisations versées aux contrats de complémentaire retraite est déductible du revenu imposable. Dans la mesure que le travailleur indépendant est suffisamment fiscalisé, la déduction Madelin est intéressante.
L’enveloppe fiscale Madelin
L’enveloppe fiscale de la loi est déterminée par la somme du revenu imposable de l’année qui court. Cette enveloppe est ensuite comparée au plafond de la Sécu ou PASS de la même année. En outre, il existe deux régimes fiscaux. Le premier représente des contrats retraite supplémentaire souscrits avant 2003. Le deuxième représente les contrats souscrits ultérieurement. Donc pour les contrats de retraite souscrits avant le 25 septembre 2003 sous régime transitoire, l’enveloppe fiscale équivaut à 19 % X 8 du PASS soit 56289 € en 2013.
Pour les contrats souscrits après cette date, si le revenu est inférieur au PASS, l’enveloppe fiscale équivaut à 10 % du PASS. On peut prendre un exemple pour être plus précis, si le bénéfice imposable est de 30 000 €, la somme de déduction potentielle pour l’année 2013 est de 37 032 € x 10 % (3 703 €).